mardi 6 juin 2017

Dépôt des comptes sociaux 2016 au CNRC


Dépôt des comptes sociaux 2016 au CNRC


1- DÉLAI ACCORDE POUR LE DÉPÔT DES COMPTES SOCIAUX :

Le dernier délai pour le dépôt des comptes sociaux 2016 est  le  31/07/2017. Tout en sachant, que le dépôt se fait au plus tard 01 mois après l'adoption des comptes par l'AGO. Ainsi, si l'AGO est tenue le 24/06/2017, le dernier délai pour déposer les comptes sociaux au CNRC est le 24/07/2017.


2- SOCIÉTÉS SOUMISES A L'OBLIGATION DE PUBLICATION DES COMPTES SOCIAUX:

Sont concernées par la publication des comptes sociaux les sociétés ci-dessous - peu importe qu'elles soient soumises à l'IFU ou imposées d'après le régime du bénéfice réel - l'obligation de publier les comptes sociaux reste effective peu importe le régime fiscal adopté par la société  :

  • Sociétés par actions (SPA) ;
  • Entreprises unipersonnelles à responsabilité limitée (EURL) ;
  • Sociétés à responsabilité limitée (SARL) ;
  • Sociétés en nom collectif (SNC) ;
  • Sociétés en commandite simple (SCS) / par actions;
  • Banques et établissements financiers y compris les succursales de banques étrangères;

3-QUID DES SOCIÉTÉS NOUVELLEMENT CRÉÉES ?

Concernant les sociétés nouvellement créées, pour lesquelles l'année 2016 constitue la première année d'activité, elles sont exemptées de cette obligation tenant compte du fait que l'année 2016 constitue leur première année d'activité.

L’article 4 de la Loi n° 13-06 du 23 juillet 2013 modifiant et complétant la loi n° 04-08 du 14 août 2004 relative aux conditions d’exercice des activités commerciales stipule clairement que les sociétés nouvellement créées sont exemptées de l’obligation de la publication des comptes.

 Art. 4. Les dispositions de l’article 11 de la loi n° 04-08 du 27 Joumada Ethania 1425 correspondant au 14 août 2004, susvisée, sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :

« Art. 11. Toute société commerciale ou tout établissement soumis à inscription au registre de commerce est tenu d’effectuer les publicités légales prévues par la législation et la réglementation en
vigueur.

Toutefois, les sociétés nouvellement inscrites au registre de commerce ne sont pas soumises aux formalités de dépôt légal des comptes sociaux, pour la première année de leur inscription au registre du commerce.


Les sociétés créées dans le cadre des dispositifs de soutien à l’emploi des jeunes ne sont pas soumises au paiement des droits inhérents aux formalités de dépôt légal des comptes sociaux, durant les trois (3) années qui suivent leur inscription au registre du commerce ».

4- DOSSIER A PRÉSENTER AU C.N.R.C POUR LA PUBLICATION DES COMPTES SOCIAUX:

Le dossier à remettre au CNRC doit comporter :


  •  Une copie du registre de commerce
  • PV de l'AGO en Arabe et en Français
  • Actif + Passif + TCR en Arabe et en Français
  • CD sur lequel sont gravés les PV de l'AGO sous format Word et le Bilan + TCR en Arabe et en Français sous format Excel.
  • Une chèque de 30 110 Dzd libellé à l'ordre du CNRC. Le montant de 30 110 Dzd correspond à 8 pages : AGO en arabe + AGO en Français + Actif en Arabe + Passif en Arabe + TCR en Arabe + Actif en Français + Passif en Français + TCR en Français. Il faut compter 3 750 Dzd pour chaque page supplémentaire.
Vous pouvez accéder ci-dessous à un modèle d'un PV d'AGO en Arabe et en Français en cliquant sur les liens :

Modèle d'un PV d'AGO en Arabe

Modèle d'un PV d'AGO en Français  

Amel DJAMOUH
Commissaire aux comptes & Comptable Agréee
businessinalgeria2016@gmail.com









jeudi 2 février 2017

La CASNOS en quelques questions !


La Caisse Nationale de Sécurité Sociale des Non-Salariés
 CASNOS
Petit résumé




La Caisse Nationale de Sécurité Sociale des Non-Salariés CASNOS est chargée de la protection sociale des catégories professionnelles non-salariées tels que les commerçants,  les artisans, les industriels, les agriculteurs et les membres des professions libérales,...


  • Quel est le taux de cotisation CASNOS et comment est-t-il réparti ?

Le taux de cotisation CASNOS est de 15%. Il est réparti comme suit :

        •  7.5% au titre des assurances sociales
        •  7.5% au titre de la retraite.



  • Quel est le seuil minimal des cotisations CASNOS ? Est ce qu'il y a un plafond de ces cotisations ?


L'assiette de cotisation annuelle CASNOS s'articule autour :


        • d'un montant minimum qui  équivaut à 12 fois le SMIG soit : 18 000 Dzd x 12 = 216 000 Dzd et, 

        • d'un plafond qui équivaut à 20 fois le montant annuel de ce salaire soit : 216 000 Dzd x 20 = 4 320 000 Dzd.


Donc la cotisation CASNOS varie entre :


        •  un minimum de 32 400 Dzd (216 000 Dzd x 15%) et, 

        • un maximum de 648 000 Dzd (4 320 000 Dzd x 15%).  



  • Est ce que les non-salariés doivent déclarer l'assiette de cotisation avant de procéder au paiement ?
Effectivement, les personnes non-salariées exerçant une activité pour leur propre compte doivent déclarer l'assiette annuelle au plus tard le 31 janvier de l’année considérée.  




  • Quel est le dernier délai pour le paiement de cette cotisation ?
La cotisation CASNOS doit être payée avant le 30 Juin.

Les cotisants exerçant une activité agricole doivent procéder au règlement de leurs cotisations  avant le 1er Octobre de chaque année civile.


  • Qu'en est il des nouveaux affiliés ?
Concernant les nouveaux affiliés, la cotisation est exigible le jour de l'affiliation et payable aux échéances mentionnées plus haut.

Si l'affiliation intervient après les échéances citées plus haut, le nouvel affilié dispose de 30 jours à partir de sa date d'affiliation pour procéder au paiement de sa cotisation.



Pour en savoir plus : Le Décret exécutif n° 15-289 du 14 novembre 2015 relatif à la sécurité sociale des personnes non-salariées exerçant une activité pour leur propre compte.

http://www.joradp.dz/FTP/jo-francais/2015/F2015061.pdf

      Amel DJAMOUH
Commissaire aux comptes & Comptable agréée
businessinalgeria2016@gmail.com

mardi 24 janvier 2017

IFU : Les nouveaux formulaires



IFU : Les nouveaux formulaires




Les nouveaux formulaires sont là !

Déclaration prévisionnelle au titre de l'IFU (Gn°12)

http://www.mfdgi.gov.dz/images/imprimes/G12_PREVISIONNELLE_IFU.pdf


Déclaration prévisionnelle au titre de l'IFU- Nouveaux contribuables (Gn°12 Bis)


http://www.mfdgi.gov.dz/images/imprimes/G12_BIS_NOUVEAU_CONTRIBUABLE_IFU.pdf


Déclaration complémentaire au titre de l'IFU (Gn°12 Ter)


http://www.mfdgi.gov.dz/images/imprimes/G12_TER_COMPLEMENTAIRE_IFU.pdf


IFU- bordereau avis de versement fractionné de l’IFU (Gn° 50 Bis)


http://www.mfdgi.gov.dz/images/imprimes/G50_BIS.pdf.pdf


IFU-bordereau avis de versement de l'IRG/ salaires (Gn°50Ter)


http://www.mfdgi.gov.dz/images/imprimes/G50_TER_SALAIRES_IFU.pdf



Pour plus de détails :

1- LES CHANGEMENTS APPORTÉS PAR LA LOI DES FINANCES 2017 EN MATIÈRE DE L’IMPÔT FORFAITAIRE UNIQUE (IFU)

http://djamouh.blogspot.com/2017/01/les-changements-apportes-par-la-loi-des.html


2- COMMUNIQUE RELATIF AUX NOUVELLES DISPOSITIONS FISCALES INTRODUITES PAR LA LOI DE FINANCES POUR 2017 EN MATIERE DE L’IFU

http://www.mfdgi.gov.dz/images/pdf/communiques/communique_ifu_2017.pdf


      Amel DJAMOUH
Commissaire aux compte & Comptable agréée
businessinalgeria2016@gmail.com



vendredi 20 janvier 2017

Algérie - Les Prix de transfert



Les Prix de transfert 
**Algérie**
Mise à jour : Loi des Finances 2017

MàJ : 20/01/2017

Avec la mondialisation et l'importance des échanges internationaux entre sociétés appartenant à un même groupe ou ayant des liens directs ou indirects et implantées dans différents pays, l'intérêt porté par l'administration fiscale aux prix de transfert ne cesse de grandir.  Avec les nouvelles dispositions mises en place par  la LF 2017, l’Algérie tente de mettre en place / renforcer un dispositif fiscal visant à réduire voire éradiquer les transferts indirects (illégaux) des bénéfices par le biais des prix de transfert. 

L’intérêt accordé par l’administration fiscale aux prix de transfert s’explique par le fait qu’ils affectent directement l’assiette fiscale en minimisant la base d’imposition.

Il y a également un autre problème posé par les prix de transfert qui constituent actuellement un moyen de contourner la législation bancaire régissant le commerce international pour transférer des devises vers l’étranger en ayant recours à la surfacturation.

La problématique des prix de transferts ne se pose pas pour n’importe quelle transaction transfrontalière. En fait, cette problématique  se pose lorsque les sociétés – implantées dans des pays différents - sont liées juridiquement - directement ou indirectement-.  

Le législateur Algérien a renforcé son dispositif en mettant en place les dispositions ci-dessous dans le but de mieux cerner le calcul des prix de transfert lors des vérifications fiscales permettant ainsi de détecter les éventuelles irrégularités dans le processus :  

  •       Les entreprises qui réalisent des opérations avec des sociétés apparentées (dans le sens des articles 160 et 169 bis du code des procédures fiscales) sont désormais dans l’obligation de tenir une comptabilité analytique et de la mettre à la disposition de l’administration fiscale en cas de réquisition lors des vérifications. (Art 8 et Art 44 de la LF 2017).
Art. 8.  Les dispositions de l'article 152 du code des impôts directs et taxes assimilées sont modifiées et rédigées comme suit :

"Art. 152 − Les contribuables visés à l’article 136 doivent indiquer, dans la déclaration prévue à
l’article 151, le montant de leur chiffre d’affaires, leur numéro d’inscription au registre de
commerce, ainsi que le nom et l’adresse du ou des comptables ou experts chargés de tenir leur
comptabilité ou d’en déterminer ou d’en contrôler les résultats généraux, en précisant si ces
techniciens font ou non partie du personnel salarié de leur entreprise. Ils doivent joindre à leur
déclaration les observations essentielles et les conclusions signées qui ont pu leur être remises par
les experts comptables ou les comptables agréés chargés par eux, dans les limites de leur
compétence d’établir, contrôler ou apprécier leur bilan et leurs comptes de résultats d’exploitation.
La comptabilité doit être tenue conformément aux lois et règlements en vigueur. Si elle est tenue en
langue étrangère admise, une traduction certifiée par un traducteur agréé doit être présentée à toute
réquisition de l’inspecteur.

Les contribuables sont tenus de fournir, en même temps que la déclaration dont la production est
prévue à l’article 151, sur les imprimés établis et fournis par l’administration :

- les extraits de comptes des opérations comptables tels qu’ils sont fixés par les lois et règlements
en vigueur et notamment un résumé de leur compte de résultats, une copie de leur bilan, le relevé
par nature de leurs frais généraux, de leurs amortissements et provisions constitués par prélèvement
sur les bénéfices avec l’indication précise de l’objet de ces amortissements et provisions;
- un état des résultats permettant de déterminer le bénéfice imposable;
- un relevé des versements en matière de taxe sur l’activité professionnelle visée.
Pour les sociétés, un relevé détaillé des acomptes versés au titre de l’impôt sur les bénéfices des
sociétés.
Le déclarant est tenu de présenter, à toute réquisition de l’inspecteur, tous documents comptables,
inventaires, copies de lettres, pièces de recettes et de dépenses, de nature à justifier l’exactitude des
résultats indiqués dans la déclaration.
Les sociétés visées à l’article 169 bis du code des procédures fiscales, sont dans l’obligation de
tenir une comptabilité analytique et de la présenter, à toute réquisition de l’agent vérificateur à
l’occasion des vérifications prévues aux articles 20 et 20 bis du code des procédures fiscales."



Art. 44. Les dispositions de l'article 20 ter du code des procédures fiscales sont complétées et rédigées comme suit :

"Article 20 ter. : Au cours des vérifications prévues aux articles 20 et 20 bis ci-dessus, les agents de
l'administration fiscale peuvent, en présence d'éléments faisant présumer des transferts indirects de bénéfices au sens des dispositions de l'article 141 bis du code des impôts directs et taxes assimilées, demander à l’entreprise des informations et documents précisant la nature des relations entre cette entreprise et une ou plusieurs entreprises situées hors d’Algérie, la méthode de détermination des prix de transfert liés aux opérations industrielles, commerciales ou financières avec les entreprises situées hors d’Algérie, le cas échéant, les contreparties consenties, les activités exercées par les entreprises situées hors d’Algérie liées par des opérations industrielles, commerciales ou financières à l’entreprise vérifiée ainsi que le traitement fiscal réservé à ces opérations. Pour les entreprises membres d’un groupe de sociétés, la documentation est identique à celle exigée, en vertu
des dispositions de l’article 169 bis du code des procédures fiscales, aux sociétés apparentées visées à
l’article 160 du code des procédures fiscales.
Les entreprises qui tiennent une comptabilité analytique sont tenues de la présenter à toute réquisition des agents vérificateurs. (1)
Les demandes écrites doivent indiquer explicitement les points sur lesquels l’inspecteur juge nécessaire
d’obtenir des informations et documents et, ce, en précisant l’entreprise étrangère visée, le produit objet de la
transaction ou l’activité concernée par la vérification ainsi que le pays ou le territoire concerné.
Le délai de réponse est le même que celui prévu par l’article 19 ci-dessus.

Article 160 et article 169 bis du code des procédures fiscales :

Article 160: Les lieux de dépôt des déclarations fiscales et de paiement des impôts et taxes sont fixés à la structure chargée des grandes entreprises pour :
- Les personnes morales ou groupements de personnes morales de droit ou de fait exerçant dans le domaine des activités hydrocarbures ainsi que leurs filiales telles que prévues par la législation relative aux hydrocarbures ainsi que des activités accessoires. (2)
- Les sociétés de capitaux ainsi que les sociétés de personnes ayant opté pour le régime fiscal des sociétés de capitaux telles que visées par l’article 136 du code des impôts directs et taxes assimilées dont le chiffre d’affaires, à la clôture de l’exercice, est supérieur ou égal à cent millions de dinars (100.000.000 DA.).
- Les groupements de sociétés de droit ou de fait, lorsque le chiffre d’affaires annuel de l’une des sociétés membres est supérieur ou égal à cent millions de dinars (100.000.000 DA.).
- Les sociétés implantées en Algérie membres de groupes étrangers ainsi que celles n’ayant pas
d’installation professionnelle en Algérie telles que visées par l’article 156-1 du code des impôts directs et taxes assimilées.

Article 169 bis.: Les sociétés visées à l’article 160 ci-dessus, lorsqu’elles sont apparentées, sont tenues de mettre à la disposition de l’administration fiscale, en plus des déclarations prévues à l’article 161 du même code, une documentation permettant de justifier la politique des prix de transfert pratiquée dans le cadre des opérations de toute nature réalisées avec des sociétés liées au sens des dispositions de l’article 141 du code des impôts directs et taxes assimilées.
Le défaut de production de la documentation entraîne l’application des dispositions de l’article 192-3 du code des impôts directs et taxes assimilées. Les modalités d’application du présent article sont précisées par un arrêté du ministre chargé des finances.

  • Lors d’une vérification sur place, la durée de vérification peut être prorogée de six mois. Cette mesure a pour objectif de permettre à  l’administration fiscale d’adresser, dans le cadre de l’assistance administrative et d’échange de renseignements entre différents pays, des demandes d’informations à d’autres administrations fiscales (Art 43 de la LF 2017).
Art. 43. Les dispositions des articles 20 et 20 bis du code des procédures fiscales sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :

"Article 20: 5) Sous peine de nullité de la procédure, la vérification sur place de livres et documents comptables ne peut s’étendre sur une durée supérieure à trois (03) mois, en ce qui concerne :
- Les entreprises de prestations de services, lorsque leur chiffre d’affaires annuel n’excède pas 1.000.000 DA pour chacun des exercices vérifiés ;
- Toutes les autres entreprises, lorsque leur chiffre d’affaires n’excède pas 2.000.000 DA, pour chacun des exercices vérifiés.
Ce délai est porté à six (6) mois pour les entreprises ci-dessus, lorsque leur chiffre d’affaires annuel n’excède pas respectivement 5.000.000 DA et 10.000.000 DA pour chacun des exercices vérifiés.
Dans tous les autres cas, la durée de la vérification sur place ne doit pas dépasser neuf (09) mois.
La fin des travaux de vérifications sur place doit être constatée par un procès verbal, que le contribuable vérifié est invité à contresigner. Mention est faite éventuellement sur le procès verbal en cas de refus de signature par ce dernier.
La durée de vérification sur place est prorogée du délai accordé au contribuable vérifié, en vertu des dispositions de l’article 20 ter du code des procédures fiscales, pour répondre aux demandes d’éclaircissement ou de justifications lorsqu’il y a transfert indirect de bénéfices au sens des dispositions de l’article 141 du code des impôts directs et taxes assimilées. Ce délai peut être prorogé de six mois, lorsque l’administration fiscale adresse, dans le cadre de l’assistance administrative et d’échange de renseignements, des demandes d’informations à d’autres administrations fiscales. (*)
La durée du contrôle sur place n’est pas opposable à l’administration pour l’instruction des observations ou des requêtes formulées par le contribuable après la fin des opérations de vérification sur place. En outre, les durées de contrôle sur place fixées, ci-dessus ne sont pas applicables dans les cas de manoeuvres frauduleuses dûment établies ou lorsque le contribuable a fourni des renseignements incomplets ou inexacts
durant la vérification ou n’a pas répondu dans les délais aux demandes d’éclaircissements ou de justifications prévues à l’article 19 ci-dessus.

Article 20 Bis : 4) Sous peine de nullité de la procédure, la vérification sur place des livres et documents ne peut s’étendre sur une durée supérieure à deux (2) mois.
La fin des travaux de vérifications sur place doit être constatée par un procès verbal, que le contribuable vérifié est invité à contresigner. Mention est faite éventuellement sur le procès verbal en cas de refus de signature par ce dernier.
La durée de vérification sur place est prorogée du délai accordé au contribuable vérifié, en vertu des dispositions de l’article 20 ter du code des procédures fiscales, pour répondre aux demandes d’éclaircissement ou de justifications lorsqu’il y a présomption de transfert indirect de bénéfices au sens des dispositions de l’article 141 du code des impôts directs et taxes assimilées. Ce délai peut être prorogé de six mois, lorsque l’administration fiscale adresse, dans le cadre de l’assistance administrative et d’échange de renseignements, des demandes d’informations à d’autres administrations fiscales. (2)
  • Le défaut de production de la documentation justifiant la politique des prix de transfert pratiquée dans le cadre des opérations de toute nature réalisées avec des sociétés liées entraîne l’application d’une amende de 2 000 000 Dzd (auparavant 500 000 Dzd). (Art. 10 de la LF 2017)   


Art. 10. Les dispositions de l'article 192 du code des impôts directs et taxes assimilées sont modifiées et rédigées comme suit :
         
           "Art. 192 – 1) Le contribuable qui n’a pas produit la déclaration annuelle, selon le cas, soit à
    l’impôt sur le revenu, soit à l’impôt sur les bénéfices des sociétés est imposé d’office et sa
    cotisation est majorée de 25 %.
    Cette majoration est ramenée à 10% ou 20% dans les conditions fixées par l’article 322.
    Si la déclaration n’est pas parvenue à l’administration dans un délai de trente (30) jours à partir de
    la notification par pli recommandé avec avis de réception d’avoir à la produire dans ce délai, une
    majoration de 35% est applicable.
    2) Le contribuable qui n’a pas fourni dans les délais prescrits ou à l’appui de sa déclaration, les
    documents et renseignements dont la production est exigée par les articles 152, 153 et 180 du code
    des impôts directs et taxes assimilées est passible d’une amende fiscale de 1.000 DA autant de fois
    qu’il est relevé d’omission ou d’inexactitude dans les documents produits.
    Dans le cas où les documents en cause n’ont pas été fournis dans un délai de trente (30) jours à
    compter de la mise en demeure adressée à l’intéressé par pli recommandé avec avis de réception, il
    est procédé à une taxation d’office et le montant des droits est majoré de 25%.
    Les déclarations spéciales prévues aux articles 18, 44, 53 et 59 ainsi que leurs documents annexes,
    qui servent au contrôle du revenu dégagé par la déclaration de l’impôt sur le revenu global sont
    assimilées, pour l’application des dispositions des alinéas 1 et 2 du présent paragraphe, à des pièces
    justificatives.
    Les dispositions du présent article sont applicables à l’impôt forfaitaire unique.
    3) Le défaut de production ou la production incomplète de la documentation, exigée en vertu des dispositions de l’article 169 bis du code des procédures fiscales, dans le délai de trente (30) jours à partir de la notification, par pli recommandé avec avis de réception, entraine l’application d’une amende d’un montant de 2.000.000 DA. Si l’entreprise n’ayant pas respecté l’obligation déclarative est contrôlée, il est procédé en plus de l’amende citée précédemment, à l’application d’une amende supplémentaire égale à 25% des bénéfices indirectement transférés au sens des dispositions de l’article 141 bis du code des impôts directs et taxes assimilées.  " 

      Amel DJAMOUH
Commissaire aux compte & Comptable agréée
businessinalgeria2016@gmail.com


samedi 7 janvier 2017

LES CHANGEMENTS APPORTÉS PAR LA LOI DES FINANCES 2017 EN MATIÈRE DE L’IMPÔT FORFAITAIRE UNIQUE (IFU)


LES CHANGEMENTS APPORTÉS PAR LA LOI DES FINANCES 2017 EN MATIÈRE DE L’IMPÔT FORFAITAIRE UNIQUE (IFU)


1- Obligations déclaratives

  • Souscription d'une déclaration prévisionnelle entre le 1er le 30 Juin de chaque année
  • Léger rallongement dans le délai de souscription de la déclaration complémentaire 
  • Quid des nouveaux contribuables ?

2- Modalités de paiement :

  • Paiement de l'impôt forfaitaire unique (IFU) :
  • Versement des retenues à la source afférentes aux traitements et salaires 
  • Pénalités de retard 



La loi des finances pour 2017 a apporté les modifications suivantes en matière de l'IFU :

1- Obligations déclaratives :


  • Souscription d'une déclaration prévisionnelle entre le 1er le 30 Juin de chaque année :

L'article 40 de la loi L.F 2017 modifiant les dispositions de l'article 1 du code des procédures fiscales impose aux contribuables soumis au régime de l'IFU la souscription d'une déclaration prévisionnelle à l'inspection des impôts territorialement compétente et qui doit être souscrite entre le 1er et le 30 Juin de chaque année

Art. 40. — Les dispositions de l’'article 1er du code des procédures fiscales sont modifiées et
rédigées comme suit :
« Article 1er. — Les contribuables soumis au régime de l’'impôt forfaitaire unique sont tenus de
souscrire et de faire parvenir à l'’inspecteur des impôts du lieu d'’implantation de l'’activité, une
déclaration prévisionnelle dont le modèle est fixé par l’administration fiscale. Cette déclaration doit être souscrite entre le 1er et le 30 juin de chaque année.
Ils doivent ......................... (le reste sans changement) ».

***Les contribuables soumis au régime de l’impôt forfaitaire unique étaient avant la promulgation de la LF 2017, tenus de souscrire et de faire parvenir à l’inspecteur des impôts du lieu d’implantation de l’activité, une déclaration spéciale (Le G12 : Déclaration du chiffre d'affaires) avant le 1er février de chaque année.


  • Léger rallongement dans le délai de souscription de la déclaration complémentaire :

L'article 13 de la LF 2017 a instauré une petite extension dans le délai de souscription de la déclaration complémentaire. Cette déclaration doit être souscrite entre le 20 Janvier et le 15 Février de l'année N+1.

Art. 13. — Les dispositions de l’'article 282 quater du code des impôts directs et taxes assimilées
sont modifiées et rédigées comme suit :

« Art. 282 quater — Les contribuables .................. (sans changement jusqu’'à) prévue à l’'article
365 du présent code.
Les contribuables concernés sont tenus de souscrire une déclaration complémentaire entre le 20
janvier et le 15 février de l’'année N+1, et de payer l’'impôt y relatif, en cas de réalisation d’un
chiffre d’'affaires dépassant celui déclaré par eux, au titre de l’année N.

Dans le cas où le chiffre d'’affaires réalisé excède le seuil de trente millions de dinars
(30.000.000,00DA), la différence entre le chiffre d’'affaires réalisé et celui déclaré est soumise à
l’'impôt forfaitaire unique (IFU) au taux correspondant. Les contribuables ayant réalisé un chiffre
d’'affaires excédant le seuil d'’imposition à l’'impôt forfaitaire unique (IFU) sont versés au régime du
bénéfice réel.
Lorsque l’'administration fiscale est en possession d'’éléments décelant des insuffisances de
déclaration, elle peut rectifier les bases déclarées suivant la procédure prévue par l’'article 19 du
code des procédures fiscales. Les redressements opérés au titre de l’'impôt forfaitaire unique (IFU)
sont établis par voie de rôle avec application des sanctions fiscales pour insuffisance de déclaration
prévues par l’article 193 du code des impôts directs et taxes assimilées.
Cette rectification ne peut être opérée qu’'après l’expiration du délai de souscription de la
déclaration complémentaire ».

*** L'article 282 quater prévoyait  que les contribuables concernés étaient tenus de souscrire une déclaration complémentaire entre le 15 et le 30 janvier de l’année N+1



  • Quid des nouveaux contribuables ?

Les nouveaux contribuables disposent d'un délai allant jusqu'à la fin Décembre (31/12) de l'année même du début d'activité pour souscrire à la déclaration prévisionnelle et ils doivent s'acquitter spontanément de l'IFU dû.

Art. 42. — Il est créé, au sein du code des procédures fiscales, un article 3 bis rédigé comme suit :
« Art. 3 bis. — Les nouveaux contribuables sont tenus de souscrire la déclaration prévue à l'’article
1er du présent code, et de s’'acquitter spontanément du montant de l'’impôt forfaitaire unique dû.

Cette déclaration doit être souscrite avant le 31 décembre de l’'année du début de leur activité ».


2- Modalités de paiement :


  • Paiement de l'impôt forfaitaire unique (IFU) :

Deux options s'offrent aux contribuables relvant de l'IFU :


    • Paiement de l'intégralité de l'impôt dû correspondant au chiffre d'affaires apparaissant sur la déclaration prévisionnelle et cela lors du dépôt de la déclaration prévisionnelle (donc  entre le 1er et le 30 Juin

    • Paiement fractionné de l'’impôt : Dans ce cas, les contribuables doivent s'’acquitter, lors du dépôt de la déclaration prévisionnelle, de 50% du montant de l’'impôt forfaitaire unique (IFU). Pour les 50% restant, leur paiement s’'effectue en deux versements égaux :
          • du 1er au 15 septembre et 
          • du 1er au 15 décembre.



Art. 14. — Les dispositions de l’'article 365 du code des impôts directs et taxes assimilées sont
modifiées comme suit :
« Art. 365. — Nonobstant toutes .................. (sans changement jusqu’'à) les conditions ci-après :
— .................. (sans changement).................. ;
— lors du dépôt de la déclaration prévue à l’'article 1er du code des procédures fiscales, les
contribuables procèdent au paiement total de l'’impôt forfaitaire unique correspondant au chiffre
d’'affaires prévisionnel déclaré.
Les contribuables relevant du régime de l'’impôt forfaitaire unique (IFU), peuvent recourir au
paiement fractionné de l'’impôt. Dans ce cas, ils doivent s'’acquitter, lors du dépôt de la déclaration prévisionnelle, de 50% du montant de l’'impôt forfaitaire unique (IFU). Pour les 50% restant, leur paiement s’'effectue en deux versements égaux, du 1er au 15 septembre et du 1er au 15 décembre.
Lorsque le délai de paiement expire un jour de congé légal, le paiement est reporté au premier
jour ouvrable qui suit ».

*** L'article 365 prévoyait auparavant que l’impôt forfaitaire unique devait être payé par un quart (1/4) tous les trois (3) mois, au plus tard le dernier jour de chaque trimestre civil. Toutefois,  Les contribuables relevant du régime de l’impôt forfaitaire unique (IFU), pouvaient opter pour le paiement annuel de l’impôt. Dans ce cas, ils pouvaient s’acquitter du montant total annuel à compter du 1er septembre et jusqu’au 30 du même mois.


  • Versement des retenues à la source afférentes aux traitements et salaires :

Les retenues à la source relative aux traitements et salaires doivent être versées dans les 20 premiers jours suivants la fin du trimestre civil. :

      • 1er Trimestre (Janvier - Février -Mars) -> Versement des retenues entre le 1er et 20 Avril
      • 2éme trimestre (Avril - Mai - Juin) -> Versement des retenues entre le 1er et 20 Juillet
      • 3éme trimestre (Juillet - Août - Septembre) -> Versement des retenues entre le 1er et 20 Octobre
      • 4éme trimestre (Octobre - Novembre - Décembre) -> Versement des retenues entre le 1er et 20 Janvier de l'année N+1. 



Art. 16. — Les dispositions des articles 8, 11, 12, 87, 129, 132, 176, 192, 217, 224, 355, 359 et
362 du code des impôts directs et taxes assimilées sont modifiées et rédigées comme suit :

« Art. 129 -1)- Les retenues au titre d’un mois ............ (sans changement jusqu’à) à la caisse du
receveur des contributions diverses.
Toutefois, les contribuables soumis au régime de l’'impôt forfaitaire unique sont tenus de verser,
les sommes dues, durant les vingt (20) premier jours du mois suivant le trimestre civil au cours
duquel les retenues ont été effectuées.
Exceptionnellement ................... (le reste sans changement) ................... ».


***L'article Art. 129 −1) avant les modifications apportées par la LF 2017,  n'incluait pas "CLAIREMENT" les contribuables soumis au régime de l'IFU comme pouvant verser les retenues à la source afférentes aux traitements et salaires trimestriellement.  
Art. 129 −1) − Les retenues au titre d’un mois déterminé doivent être versées dans les vingt (20) premiers jours qui suivent le mois ou le trimestre, à la caisse du receveur des contributions diverses. Toutefois, le versement des sommes dues à raison des paiements de l’année en cours peut être effectué dans les vingt (20) premiers jours de chaque trimestre civil pour le trimestre écoulé par les employeurs et débirentiers soumis à l’imposition d’après le régime simplifié prévu par les articles 20 bis à 20 quater et ceux soumis au régime de la déclaration contrôlée qui perçoivent des bénéfices non commerciaux visés à l’article 22 du code des impôts directs et taxes assimilées. 


  • Pénalités de retard :

La paiement tardif de l'IFU expose le contribuable à une pénalité de retard de 10% à partir du 1er jour suivant le dernier délai de paiement. Ce taux reste applicable pendant un mois.
En cas de non-paiement dans un délai d'un mois, une astreinte de 3% est applicable pour chaque mois ou fraction de mois de retard et ce dans la limite de 25%.

Art. 15. — Les dispositions de l’'article 402 du code des impôts directs et taxes assimilées sont
modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 402- 1)- Le retard dans le paiement des impôts et taxes perçus par voie de rôles, .................
(sans changement jusqu’à) 25%.
Le paiement tardif de l’impôt forfaitaire unique donne lieu à l’application d’une pénalité de retard
de 10% à compter du premier jour qui suit la date limite de paiement. En cas de non-paiement dans
un délai d’'un mois, une astreinte de 3% est appliquée au titre de chaque mois ou fraction de mois de
retard et ce, dans la limite de 25%.
2)- Le retard dans le paiement des impôts et taxes payables au comptant ou par voie de retenue à
la source .................. (sans changement jusqu’à) au plus tard le dernier jour du mois de l’'exigibilité.
3)- abrogé.
4)- et 5)- .................. (sans changement).................. ».

***L'article 402. stipulait avant les modifications apportées par la LF 2017 : Art. 402. −1) Le retard dans le paiement des impôts et taxes perçus par voie de rôles, en vertu des dispositions prévues par les différents codes fiscaux, entraîne, de plein droit, l’application d’une pénalité de 10 %, lorsque le paiement est effectué après un délai de quinze (15) jours à compter de la date d’exigibilité. En cas de non paiement dans les trente (30) jours qui suivent le délai visé à l’alinéa précédent, une astreinte de 3 % par mois ou fraction de mois de retard est applicable sans que cette astreinte, cumulée avec la pénalité fiscale de 10 % ci-dessus, n’excède pas 25 %. Cette sanction est applicable aux contribuables relevant de l’impôt forfaitaire unique.(*) 
2) Le retard dans le paiement des impôts et taxes payables au comptant ou par voie de retenue à la source dont le recouvrement est assuré par l’administration fiscale, entraîne l’application d’une majoration de 10 %. Une astreinte de 3 % par mois ou fraction de mois de retard est applicable à partir du premier jour du mois qui suit la date limite de dépôt des bordereaux-avis de versement et de paiement des droits correspondants, fixés par les articles 110, 119, 121, 123, 124, 129−1, 212, 245, 358 −2, 359 −1 et 367−1, sans que cette astreinte, cumulée avec la pénalité fiscale de 10 %, ci-dessus, n’excède pas 25 %. Lorsque la pénalité de recouvrement de 10 % se cumule avec la pénalité pour dépôt tardif de la déclaration, le montant total des deux pénalités est ramené à 15 %, à condition que le dépôt de la déclaration et le paiement interviennent au plus tard le dernier jour du mois de l’exigibilité. 
 3) La pénalité de 10 % et l’astreinte prévues au paragraphe1, ci dessus peuvent exceptionnellement faire l’objet d’une remise gracieuse de la part de l’administration. Le pouvoir de statuer sur les demandes des contribuables est dévolu : - au directeur régional des impôts, après avis de la commission instituée à cet effet à l’échelon régional lorsque la pénalité ou l’indemnité de retard excède la somme de 250.000 DA ; - au directeur des impôts de wilaya après avis de la commission instituée à cet effet à l’échelon de la wilaya, lorsque la pénalité ou l’indemnité de retard est inférieure ou égale à la somme de 250.000 DA. La création, la composition et le fonctionnement des commissions précitées sont fixés par décision du directeur général des impôts. Les décisions prises par le directeur des impôts de wilaya sont susceptibles de recours devant le directeur régional territorialement compétent. 

Le 07/01/2017
Amel DJAMOUH
Commissaire aux compte & Comptable agréée
businessinalgeria2016@gmail.com